La fiancée de l'an passé
EAN13
9782814591110
ISBN
978-2-8145-9111-0
Éditeur
PublieNet
Date de publication
Collection
Collection Grèce
Nombre de pages
204
Dimensions
20,3 x 13,3 x 1,1 cm
Poids
243 g
Langue
français
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La fiancée de l'an passé

Traduit par

PublieNet

Collection Grèce

Indisponible
Un village en Grèce du Nord, vers 1960 – mais le décor est à peine esquissé, sans la moindre couleur locale. Une petite fille de huit ans, qui de nouvelle en nouvelle va grandir, devenir adolescente, puis femme, quitter le pays pour d’autres aventures – mais on ne sait pas, et peu importe, ce qui relève ici de l’autobiographie ou du rêve.

Quand parut La fiancée de l’an passé, il y a près de vingt ans, le lecteur grec découvrit un monde à part, que l’auteure allait explorer plus avant dans un second recueil d’histoires puis dans ses grands romans. Un monde profondément zatélien, c’est-à-dire à la fois étrange et familier : on y retrouve celui de nos ancêtres, qui disparaît aujourd’hui sous nos yeux avec ses villages, ses superstitions, ses rituels, ses conteurs, un monde où l’homme et les éléments se tutoient encore, où magie et réalité se donnent encore la main, et dont la génération de Zyrànna Zatèli aura été le témoin ultime.

Ce livre, dès sa sortie, a rencontré un public fervent, charmé par le regard magique de l’auteure, cette façon si naturelle de voir le merveilleux, de mêler visions terribles et humour, désolation et légèreté ; charmé aussi par cette voix souple, limpide, musicale, jouant sur les rythmes et les sonorités avec, déjà, une belle maîtrise. Mais ce qui a touché tant de lecteurs, sans doute, c’est aussi l’audace tranquille, toute simple, de cette parole de femme affirmant sa liberté amoureuse, balayant quelques tabous d’un revers de main négligent.

Les neuf courtes histoires que voici sont l’introduction, le passeur idéal vers les grandes fictions zatéliennes qui suivent, Le crépuscule des loups et La mort en habits de fête, toutes les deux publiées au Seuil ; mais cette Fiancée-là mérite amplement d’être lue et aimée tendrement pour elle-même.


Michel Volkovitch
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