Agnès L.

Conseillé par (Libraire)
14 octobre 2012

un poetique palimpseste de New York

Julius, jeune nigérian interne en psychiatrie déambule au gré des ses humeurs dans les rues de New York pour combler une solitude, un blues qui le hante mais pas seulement. Au fur et à mesure de la lecture, les raisons de ses déambulations poétiques apparaissent, Julius, par intermédiaire de ses rencontres, de gens tout comme lui esseulés, et cabossés par la vie, nous confie peu à peu ses blessures, sa douloureuse rupture sentimentale, mais aussi son passé qui le hante. On y découvre un homme amoureux de la musique classique et des arts, très observateur et ouvert aux différences. D'homme en crise, Julius se métamorphose peu à peu en cartographe, il nous fait entendre la voix d'une ville, celle de New York, ville cosmopolite où toutes les communautés et les générations se croisent. Le promeneur s'efface pour nous offrir un paysage d'émotions, une cartographie d'humeurs, et de visages, un poétique palimpseste de New York. Très beau premier roman

Conseillé par (Libraire)
14 octobre 2012

A vingt ans, on pense qu'on a toute la vie devant soi. C'est ce que pensait Tobias Sartorius, jeune homme brillant avant que sa vie bascule le soir du 6 septembre 1997 lors de la kermesse de son village. Deux de ses ex petites amies Laure Wagner et Stefanie Schnneeberger disparaissent ce soir là. Tobias que toutes les preuves désignent est accusé de meurtres et écroué malgré l'absence des deux cadavres.

Après avoir passé onze ans à l'ombre, Sartorius revient dans son village natal d'Altenhain. où personne ne l'attend à part son père, vieil homme brisé. L'hostilité est grande, le village fait front et les malversations commencent. Quand l'inspecteur Pia Kirchloff et le commissaire Olivier von Bodenstein arrivent pour enquêter sur la tentative d'homicide à l'égard de la mère de Tobias, l'atmosphère est lourde. La pression monte, la haine se repend. Pendant que le village complote, la police piétine. Et quand une nouvelle jeune fille disparaît, plus personne ne peux garantir la sécurité de Tobias. Il est grand temps pour la Police de trouver des réponses avant qu'un nouveau drame arrive. Polar haletant où cette ambiance de petit village enfermé dans ses secrets fait froid dans le dos.

20,90
Conseillé par (Libraire)
26 septembre 2012

C’est avec plaisir que nous retrouvons dans ce nouvel opus de Lisa Gardner, l’inspectrice DD Warren, femme pétulante de 40 ans, dans une enquête morbide et complexe. Deux familles, que tout oppose et sans liens apparents, sont froidement exécutés. Dans un premier temps, l’hypothèse du suicide est avancée, mais des indices viennent rapidement dans les deux cas évincés cette conclusion. DD Warren se demande avec flair quels liens relient les deux affaires.

Un point de départ, dans chaque famille, deux jeunes enfants incontrôlables, présentant de graves troubles psychologiques et tous deux soignés dans une polyclinique spécialisée sous la surveillance de Danielle, jeune infirmière. Avec beaucoup de patience cette dernière explique avec précisions à DD Warren les méthodes de soins utilisées pour soigner les enfants à problèmes. Peu de médicaments, beaucoup d’écoute. L’infirmière apprend également aux policiers que les deux familles avaient fait appel au soin d’un guérisseur Patrick Lightfoot. La liste des suspects se rallonge, et l’enquête se durcit. Les meurtres continuent oppressant DD Warren et son équipe. Dans un suspens haletant, Lisa Gardner nous plonge avec finesse dans l’univers confiné des maladies mentales. Captivant

Conseillé par (Libraire)
17 septembre 2012

On n'est pas là pour disparaître

Le 16 juillet 2004, Monsieur T, a poignardé sa femme. Mais il ne s'en souvient pas. Depuis il attend. Le diagnostic : la maladie de A. Drôle de maladie qui grignote la mémoire, efface les souvenirs, le visage des personnes aimées, qui affecte le langage. Alors Olivia Rosenthal avance dans son récit par brides, des phrases courtes, des instants, mélangeant les voix et les vies, la sienne, celle de Monsieur T, et du docteur Alzheimer. Un récit en forme de puzzle comme pour conjurer la maladie tout en pudeur.

Éditions de L'Olivier

Conseillé par (Libraire)
17 septembre 2012

Arlington Park

Dans une banlieue résidentielle en Angleterre, les femmes ont tout pour être heureuses, une existence confortable, un mari, des enfants, des amis... Mais derrière ces apparences, la réalité est plus cruelle. En décrivant le quotidien de ces femmes pendant 24 heures, Rachel Cusk nous dévoile les fissures et les frustrations de ces personnages "au bord de la crise de nerf" en révolte contre le désoeuvrement du quotidien. Comment rester une femme dynamique quand l'ennui et la perte du désir vous rongent jour après jour. Drôle et sombre à la fois, Rachel Cusk se livre à une profonde réflexion sur les fêlures intimes.