Henri Barbusse, Mémoire du comité de défense des victimes du fascisme
EAN13
9782140495397
ISBN
978-2-14-049539-7
Éditeur
L'Harmattan
Date de publication
Collection
L'ORIZZONTE
Nombre de pages
148
Dimensions
21 x 14 x 0,8 cm
Poids
285 g
Langue
français
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Henri Barbusse

Mémoire du comité de défense des victimes du fascisme

L'Harmattan

L'Orizzonte

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Voici un document exceptionnel pour la vie d'Antonio Gramsci, le Parti Communiste d'Italie, la montée du fascisme dans la Péninsule et les liens réels entre le philosophe révolutionnaire italien et la France : le Mémoire du Comité de défense des victimes du fascisme, signé Henri Barbusse, daté de janvier 1928.
Nous comprenons que les communistes et la gauche de France perçoivent très tôt le danger de l'avance fasciste.
Il est temps de réaliser une recherche profonde sur les liens entre les intellectuels français et l'œuvre de Gramsci. Il y aurait de grandes surprises. La formation gramscienne est en grande partie d'origine française.
La critique parle de Gramsci comme d'un marxiste 'à l'italienne'. Il est quoi qu'il en soit l'un des plus grands penseurs du XXe siècle : il se situe dans l'histoire, d'après une philosophie au service de l'homme.
Ses idées sur la culture, l'État, le socialisme, le rapport entre savoir et pouvoir, la place des intellectuels dans la société, le rôle central de l'éducation et de la presse, le sens de la politique, la lutte contre le transformisme et le césarisme, font de lui un épistémologue pragmatiste.
Toute sa pensée est une méthodologie du social. Gramsci est un point de repère que toute sorte de politique devrait voir comme une étoile incontournable.
Penseur central du marxisme revisité, militant de l'action révolutionnaire démocratique, philosophe de la réalité de l'histoire, Gramsci met l'Être au centre de sa pensée.
Il faut le relire comme l'un des nôtres, pour mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons. La théorie gramscienne sur les rapports entre société civile et Etat est d'une actualité foudroyante.
Gramsci a entrevu la déchéance du communisme soviétique. Pour le comprendre, nous devons « penser de façon gramscienne », comme dit le sociologue britannique Stuart Hall, pénétrer son projet de transition sociale, mettre au centre l'expérience de chacun de nous.
Gramsci serait-il au fond resté socialiste toute sa vie ? Cela le rendrait encore plus actuel et plus moderne.
On a souvent caché le véritable Gramsci. Une relecture philologique ouvre des lumières inattendues. Parce que Gramsci parle comme à nous.
Pasolini a vu loin : Gramsci « dessine l'idéal qui illumine », dans une vision nouvelle du rôle des sciences humaines.
C'est pourquoi Gramsci est toujours actuel, et universel, de tout temps. Il annonce une gauche moderne, capable de répondre aux grandes questions qui reviennent sous nos yeux.
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