- EAN13
- 9782130590330
- ISBN
- 978-2-13-059033-0
- Éditeur
- Presses universitaires de France
- Date de publication
- 15/02/2012
- Collection
- Quadrige
- Séries
- Oeuvres complètes / Sigmund Freud
- Nombre de pages
- 108
- Dimensions
- 19 x 12,7 x 1 cm
- Poids
- 130 g
- Fiches UNIMARC
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« J’ai succombé comme tant d’autres à l’attraction de cet homme grand et énigmatique… »
C’est peut-être là ce qui explique le mieux pourquoi Meyer Schapiro ne reproche à Freud de construire une figure rêvée de Léonard. L’énigme et l’unique faisceau des hypothèses par quoi Freud pense l’avoir résolue peuvent bien exposer le livre à la critique d’être un « roman psychanalytique », mais le portrait n’est en rien le fruit d’un rêve ou d’un mythe. Laissons à Freud le soin de conclure : « Ne peut-on pas cependant être choqué par les résultats d’une investigation qui accorde aux hasards de la constellation parentale une influence si décisive sur le destin d’un être humain […] ? Je crois qu’on n’en a pas le droit ; tenir le hasard pour indigne de décider de notre destin, ce n’est rien d’autre qu’une rechute dans la vision du monde pieuse, dont Léonard lui-même prépara le surmontement en écrivant que le soleil ne se meut pas. »
Préface de Christophe Jouanlanne.
C’est peut-être là ce qui explique le mieux pourquoi Meyer Schapiro ne reproche à Freud de construire une figure rêvée de Léonard. L’énigme et l’unique faisceau des hypothèses par quoi Freud pense l’avoir résolue peuvent bien exposer le livre à la critique d’être un « roman psychanalytique », mais le portrait n’est en rien le fruit d’un rêve ou d’un mythe. Laissons à Freud le soin de conclure : « Ne peut-on pas cependant être choqué par les résultats d’une investigation qui accorde aux hasards de la constellation parentale une influence si décisive sur le destin d’un être humain […] ? Je crois qu’on n’en a pas le droit ; tenir le hasard pour indigne de décider de notre destin, ce n’est rien d’autre qu’une rechute dans la vision du monde pieuse, dont Léonard lui-même prépara le surmontement en écrivant que le soleil ne se meut pas. »
Préface de Christophe Jouanlanne.
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