Le Temps des retrouvailles
EAN13
9782492403354
Éditeur
ARGYLL
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Le Temps des retrouvailles

Argyll

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\- A l'instar de Philip. K. Dick, Robert Sheckley est un écrivain qui a été
plus reconnu en Europe (et notamment en France) que dans son propre pays. Et
comme lui, c'est un meilleur nouvelliste que romancier. \- Ce pour quoi
Sheckley est reconnu, c'est son humour décapant, féroce, absurde, qui
n'épargne rien ni personne. \- C'est un maître du genre, reconnu par nombre de
ses pairs (et non des moindres) : « L'auteur le plus amusant jamais révélé par
la science-fiction. » J. G. Ballard « Un des plus subtils nouvellistes du 20e
siècle. » Christopher Priest « Robert Sheckley est un des grands auteurs
comiques. » Douglas Adams « De la science-fiction vraiment drôle. » Neil
Gaiman \- Hormis quelques parutions ici et là (Le Passager Clandestin, Rivière
blanche), Robert Sheckley est rare en France depuis les années 90, lui qui
était pourtant largement publié pendant les années 70 et 80 : J'ai Lu, Opta,
Galaxie, Pocket, Denoël, Livre de Poche, Folio, etc. \- Ce recueil comprend 13
textes, le meilleur de ses nouvelles publiées entre 1950 et 1960. Parmi elles,
l'on trouve "Le Prix du Danger" (adapté par Yves Boisset), où il imagine la
télé-réalité en 1958, et "La Dixième Victime" (adapté par Elio Petri). On y
trouve aussi bien du polar anticipatif que de la science-fiction. \- Les
traductions des nouvelles ont été entièrement révisées par Lionel Evrard (Les
Moutons électriques, Bragelonne). \- Une postface éclairera l'oeuvre de
Sheckley. Voici le résumé de trois nouvelles : Le Prix du Danger raconte
l’histoire de Jim Raeder, un homme désargenté qui participe à une émission de
télé-réalité pour devenir riche. A condition de survivre bien entendu... Il
découvre rapidement que l’émission est truquée pour faire encore et toujours
plus d’audience… Que le jeu est faussé. Qu'importe, il ira jusqu'au bout !
Ceux qui ont vu le film le savent : la fin est terrible, marquante. Un texte
visionnaire qui imagine la télé-réalité en 1958. Adapté au cinéma par Yves
Boisset. Source d'inspiration majeure de Stephen King pour Running Man. La
septième victime nous plonge dans une dystopie où la « chasse à l'homme » est
autorisée, et même, favorisée par les autorités. Environ un tiers de la
population y participe, mais bien rares sont ceux qui parviennent au bout des
dix épreuves réglementaires, tour à tour victime et tueur. Stanton Frelaine,
(interprété par un Marcello Mastroianni glaçant au cinéma) est parvenu à sa 7e
participation en tant que Chasseur. Il apprend qu'il doit abattre une jeune
femme qui réside à New York, Janet-Marie Patzig (Ursula Andress, envoûtante,
dans le film de Elio Petri). La mission se corse lorsqu’il tombe amoureux…
Dans Permis de Maraude, un texte beaucoup plus léger que les deux premiers,
une colonie pacifique oubliée de la Terre, doit recevoir des visiteurs
terriens pour renouer contact. En étudiant les normes sociétales terriennes,
les colons découvrent des concepts tels que la délinquance et de la
criminalité, inexistantes chez eux. Afin de se conformer aux normes et de ne
pas passer pour des « ploucs », ils décident alors de confier à un homme la
lourde tâche de devenir le premier criminel de la planète. Bien moins évident
que cela y paraît ! Robert Sheckley est né à Brooklyn en 1928 de parents
russes. Soldat en Corée, voyageur hippie ou encore scénariste pour la
télévision, il se fait connaître comme écrivain grâce à une plume qui
n’épargne rien ni personne. À sa mort, en 2005, il laisse derrière lui une
œuvre drôle, visionnaire, monumentale – plus de 300 textes ! –, aujourd’hui
largement reconnue par la critique comme par nombre de ses pairs (Douglas
Adams, J.G. Ballard, Neil Gaiman ou encore Christopher Priest).
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