- EAN13
- 9782381852317
- Éditeur
- Presses Universitaires de Caen
- Date de publication
- 14/03/2024
- Collection
- Quæstiones
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
On présente souvent l’œuvre de Claude Simon comme austère et difficile
d’accès, cet essai en montre l’aspect ludique, érotique et critique. Il est
consacré au Jardin des Plantes et aux roses – femmes, fleurs, couleurs – qui
s’y trouvent. Ce point de départ ouvre sur une relecture de l’ensemble de
l’œuvre pour en montrer la capacité de renouvellement et la lutte contre
l’avancée de la mort qui s’effectuent plus encore dans les derniers romans.
Prenant acte de l’inversion de la signification de la mélancolie, définie
comme « avidité de vivre », il en tire la conséquence d’une forme retrouvée de
joie de vivre, que Le Jardin des Plantes manifeste. En raison de ce nouveau
rapport à la vie, Claude Simon décrit également un nouveau rapport aux femmes.
Alors qu’auparavant, le sexe et la mort s’identifiaient, place est faite au
plaisir. Cet accroissement de la vie procuré par une vision plus enjouée et
par le désir a des points de convergence avec les recherches surréalistes. Ce
travail les fait apparaître. Enfin, revenant sur un autre tabou des anciens
néo-romanciers, cet essai montre la dimension politique de l’écriture de
Claude Simon.
d’accès, cet essai en montre l’aspect ludique, érotique et critique. Il est
consacré au Jardin des Plantes et aux roses – femmes, fleurs, couleurs – qui
s’y trouvent. Ce point de départ ouvre sur une relecture de l’ensemble de
l’œuvre pour en montrer la capacité de renouvellement et la lutte contre
l’avancée de la mort qui s’effectuent plus encore dans les derniers romans.
Prenant acte de l’inversion de la signification de la mélancolie, définie
comme « avidité de vivre », il en tire la conséquence d’une forme retrouvée de
joie de vivre, que Le Jardin des Plantes manifeste. En raison de ce nouveau
rapport à la vie, Claude Simon décrit également un nouveau rapport aux femmes.
Alors qu’auparavant, le sexe et la mort s’identifiaient, place est faite au
plaisir. Cet accroissement de la vie procuré par une vision plus enjouée et
par le désir a des points de convergence avec les recherches surréalistes. Ce
travail les fait apparaître. Enfin, revenant sur un autre tabou des anciens
néo-romanciers, cet essai montre la dimension politique de l’écriture de
Claude Simon.
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