- EAN13
- 9782296340145
- Éditeur
- Éditions L'Harmattan
- Date de publication
- 06/1997
- Collection
- Futur Antérieur
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 15,50
L'ethnologue, étranger à notre planète, qui étudierait l'Europe et, plus
particulièrement, la France, ne manquerait pas de conclure son enquête par une
formule scientifique : "Tout fout le camp". En effet, si l'on additionne le
chômage, le mal-être des jeunes, les agressions contre les immigrés, la lente
progression du racisme, il ne reste guère d'indices des mérites du
libéralisme. Et le tout s'inscrit dans une crise de la représentation qui tend
à se muer en crise de la démocratie parlementaire. L'implosion de la première
république italienne, le discrédit généralisé du personnel politique belge
sont les symptômes les plus éclatants d'un mal qui, avec une intensité
variable, touche tous les Etats. Qui plus est, aucune solution de rechange
n'est proposée : qui croit aujourd'hui à l'efficacité transformatrice de la
gestion social-démocrate ? Quant au communisme réellement subsistant, il lui
faudra plusieurs mutations pour espérer redevenir une force de masse. Pour les
naïfs que nous sommes, la seule issue est une recréation de la démocratie.
Entendons par là son élargissement du politique au social : il s'agit, à tous
les niveaux, de l'entreprise à l'école, dans les rapports entre hommes et
femmes, de donner à tous les moyens de prendre en main leurs affaires et de
contrôler leurs délégués dans les diverses circonstances.
particulièrement, la France, ne manquerait pas de conclure son enquête par une
formule scientifique : "Tout fout le camp". En effet, si l'on additionne le
chômage, le mal-être des jeunes, les agressions contre les immigrés, la lente
progression du racisme, il ne reste guère d'indices des mérites du
libéralisme. Et le tout s'inscrit dans une crise de la représentation qui tend
à se muer en crise de la démocratie parlementaire. L'implosion de la première
république italienne, le discrédit généralisé du personnel politique belge
sont les symptômes les plus éclatants d'un mal qui, avec une intensité
variable, touche tous les Etats. Qui plus est, aucune solution de rechange
n'est proposée : qui croit aujourd'hui à l'efficacité transformatrice de la
gestion social-démocrate ? Quant au communisme réellement subsistant, il lui
faudra plusieurs mutations pour espérer redevenir une force de masse. Pour les
naïfs que nous sommes, la seule issue est une recréation de la démocratie.
Entendons par là son élargissement du politique au social : il s'agit, à tous
les niveaux, de l'entreprise à l'école, dans les rapports entre hommes et
femmes, de donner à tous les moyens de prendre en main leurs affaires et de
contrôler leurs délégués dans les diverses circonstances.
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