- EAN13
- 9782287996658
- Éditeur
- Springer
- Date de publication
- 08/09/2009
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Springer 36,00
Il est largement admis aujourd'hui que la crise financière amorcée en 2007, et
accentuée à l'automne 2008, a révélé une faille dans les systèmes de gestion
des risques, une défaillance des techniques de fixation des prix et une
démesure des interventions spéculatives. Répondant à ce constat, ce livre
propose une nouvelle approche de la cohérence des marchés, de ce que Adam
Smith a appelé la « main invisible ». Il analyse les conséquences de cette
hypothèse sur la modélisation des phénomènes financiers et le comportement des
investisseurs. Issu d'une vingtaine d'années de recherches en épistémologie
des sciences économiques et sociales, l'ouvrage s'adresse aux économistes, aux
sociologues et aux mathématiciens. En six chapitres, il présente une esquisse
de l'histoire des rapports entre économie et mathématiques du hasard, une
définition du cadre hypothétique retenu pour l'analyse, un bilan de la
perspective probabiliste sur la cohérence des marchés, une critique des
conceptions de la valeur fondée sur des cadres désormais dépassés, une
exploration de l'incertitude des marchés financiers, enfin, un élargissement
de la « théorie de l'action rationnelle ». Il s'agit finalement de rendre
compte aussi bien des actions de donneurs d'ordres surinformés que de celles
d'exclus du monde économique régulier. Au fil de l'ouvrage, il apparaît
clairement que la « main invisible » tremble aléatoirement, et pas toujours là
où on l'imagine. Les institutions et les calculs économiques enregistrent et
transforment cette incertitude. Les attentes de chacun lui répondent, les plus
mesurées comme les plus extravagantes.
accentuée à l'automne 2008, a révélé une faille dans les systèmes de gestion
des risques, une défaillance des techniques de fixation des prix et une
démesure des interventions spéculatives. Répondant à ce constat, ce livre
propose une nouvelle approche de la cohérence des marchés, de ce que Adam
Smith a appelé la « main invisible ». Il analyse les conséquences de cette
hypothèse sur la modélisation des phénomènes financiers et le comportement des
investisseurs. Issu d'une vingtaine d'années de recherches en épistémologie
des sciences économiques et sociales, l'ouvrage s'adresse aux économistes, aux
sociologues et aux mathématiciens. En six chapitres, il présente une esquisse
de l'histoire des rapports entre économie et mathématiques du hasard, une
définition du cadre hypothétique retenu pour l'analyse, un bilan de la
perspective probabiliste sur la cohérence des marchés, une critique des
conceptions de la valeur fondée sur des cadres désormais dépassés, une
exploration de l'incertitude des marchés financiers, enfin, un élargissement
de la « théorie de l'action rationnelle ». Il s'agit finalement de rendre
compte aussi bien des actions de donneurs d'ordres surinformés que de celles
d'exclus du monde économique régulier. Au fil de l'ouvrage, il apparaît
clairement que la « main invisible » tremble aléatoirement, et pas toujours là
où on l'imagine. Les institutions et les calculs économiques enregistrent et
transforment cette incertitude. Les attentes de chacun lui répondent, les plus
mesurées comme les plus extravagantes.
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