- EAN13
- 9782251917054
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 22/10/2021
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
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Papier - Belles Lettres 25,00
« Tu as levé les yeux et vu Jupiter Trônant à la cime du pin géant. Et puis tu
as baissé les yeux et vu Mon fauteuil vide se balancer au vent sous le porche
solitaire. Courage, mon amour. » Edgar Lee Masters Edgar Lee Masters
(1868-1950), élevé dans l’Ouest à l’époque des dernières guerres indiennes,
mais grand lecteur d’Ovide et d’Anacréon, nous a laissé ce recueil de poèmes
(1915), constamment réédité outre-Atlantique, qui fait entendre la chanson
grinçante, désenchantée, des rêves inaboutis. Un cimetière au bord d’une
rivière de l’immense Prairie. 244 tombes. 244 épitaphes qui racontent
l’histoire d’un bourg, de ses habitants — et de leurs ambitions déçues. Chacun
y va de son couplet rageur, mélancolique ou futile : forgerons, arracheurs de
dents, pécheurs et pasteurs, punaises de sacristies et franches traînées,
rescapés du grand rush vers l’Ouest, soûlards et abstinents, fermiers et
trimardeurs, spoliateurs et spoliés, tous bernés par leurs semblables, et plus
encore par l’histoire. Où la poésie rivalise avec le roman pour célébrer ce
qui reste d’humanité après les désastres.
as baissé les yeux et vu Mon fauteuil vide se balancer au vent sous le porche
solitaire. Courage, mon amour. » Edgar Lee Masters Edgar Lee Masters
(1868-1950), élevé dans l’Ouest à l’époque des dernières guerres indiennes,
mais grand lecteur d’Ovide et d’Anacréon, nous a laissé ce recueil de poèmes
(1915), constamment réédité outre-Atlantique, qui fait entendre la chanson
grinçante, désenchantée, des rêves inaboutis. Un cimetière au bord d’une
rivière de l’immense Prairie. 244 tombes. 244 épitaphes qui racontent
l’histoire d’un bourg, de ses habitants — et de leurs ambitions déçues. Chacun
y va de son couplet rageur, mélancolique ou futile : forgerons, arracheurs de
dents, pécheurs et pasteurs, punaises de sacristies et franches traînées,
rescapés du grand rush vers l’Ouest, soûlards et abstinents, fermiers et
trimardeurs, spoliateurs et spoliés, tous bernés par leurs semblables, et plus
encore par l’histoire. Où la poésie rivalise avec le roman pour célébrer ce
qui reste d’humanité après les désastres.
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