- EAN13
- 9782226199195
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 06/2008
- Collection
- Bibliothèque Albin Michel Michel des idées
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Abolir l'esclavage : une utopie coloniale
Les ambiguïtés d'une politique humanitaire
Françoise Vergès
Albin Michel
Bibliothèque Albin Michel Michel des idées
Qu'y a-t-il de commun entre le discours et la politique abolitionnistes de la
fin du XIXe siècle et le discours et la politique humanitaires d'aujourd'hui ?
Pourquoi et comment la notion de réparation de la traite des Noirs et de
l'esclavage a-t-elle pris tant d'importance depuis quelques années ?
Dans cet essai d'histoire culturelle et politique sur les contradictions de la
doctrine anti-esclavagiste, Françoise Verges s'attache à montrer comment
s'établit, dès la fin du XIXe siècle, une rhétorique de l'urgence où l'Afrique
joue un rôle central. Se précisent alors les images du bienfaiteur et de la
victime, le désir de "faire le bien", l'injonction morale de prévenir et de
soulager des souffrances, l'indignation devant les bassesses humaines, la
croyance en l'idéal éducatif européen, et la volonté d'élaborer un droit
d'intervention des nations éclairées dans des pays souverains.
Ce livre suit l'évolution d'une politique de la pitié et de l'amour, avec
toutes ses ambiguïtés. Il met en lumière des liens peu connus entre
l'abolitionnisme, les politiques de réparation, l'héritage du colonialisme et
les origines complexes et souvent inattendues de l'humanitaire.
fin du XIXe siècle et le discours et la politique humanitaires d'aujourd'hui ?
Pourquoi et comment la notion de réparation de la traite des Noirs et de
l'esclavage a-t-elle pris tant d'importance depuis quelques années ?
Dans cet essai d'histoire culturelle et politique sur les contradictions de la
doctrine anti-esclavagiste, Françoise Verges s'attache à montrer comment
s'établit, dès la fin du XIXe siècle, une rhétorique de l'urgence où l'Afrique
joue un rôle central. Se précisent alors les images du bienfaiteur et de la
victime, le désir de "faire le bien", l'injonction morale de prévenir et de
soulager des souffrances, l'indignation devant les bassesses humaines, la
croyance en l'idéal éducatif européen, et la volonté d'élaborer un droit
d'intervention des nations éclairées dans des pays souverains.
Ce livre suit l'évolution d'une politique de la pitié et de l'amour, avec
toutes ses ambiguïtés. Il met en lumière des liens peu connus entre
l'abolitionnisme, les politiques de réparation, l'héritage du colonialisme et
les origines complexes et souvent inattendues de l'humanitaire.
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