- EAN13
- 9782072645556
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 18/11/2021
- Collection
- Art et Artistes
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Gallimard 26,00
Lorsque Paul Signac démarre son journal, en 1894, il est installé à Saint-
Tropez, ce petit village qu’il a véritablement découvert deux ans auparavant,
à la suite de la mort de Georges Seurat, fondateur du néo-impressionnisme
(pointillisme) dont il veut poursuivre l’héritage. Alors qu’il est lui-même à
un « tournant » de sa carrière, et que l’art qu’il défend est peu considéré,
la France subit une vague d’attentats anarchistes. Signac, lui-même anarchiste
(mais non violent) et proche de certains des accusés du « procès des Trente »,
est ainsi amené à parler presque autant de politique que de peinture. Il en
sera ainsi tout au long de son journal, au cours duquel nous voyons se
succéder les crises que traverse la IIIe république encore jeune, en
particulier l’Affaire Dreyfus, en toile de fond des combats intellectuels et
picturaux de Signac. Le peintre qui a été tenté par la carrière d’écrivain
dans sa jeunesse, ne mâche ni ses mots ni sa pensée, même lorsqu’il réfléchit
histoire de l’art et peinture, ses propos demeurent accessibles au grand
public, qui découvre au fil des pages un homme aussi sportif qu’intellectuel,
maniant la barre de son bateau aussi bien que son pinceau et sa plume.
Tropez, ce petit village qu’il a véritablement découvert deux ans auparavant,
à la suite de la mort de Georges Seurat, fondateur du néo-impressionnisme
(pointillisme) dont il veut poursuivre l’héritage. Alors qu’il est lui-même à
un « tournant » de sa carrière, et que l’art qu’il défend est peu considéré,
la France subit une vague d’attentats anarchistes. Signac, lui-même anarchiste
(mais non violent) et proche de certains des accusés du « procès des Trente »,
est ainsi amené à parler presque autant de politique que de peinture. Il en
sera ainsi tout au long de son journal, au cours duquel nous voyons se
succéder les crises que traverse la IIIe république encore jeune, en
particulier l’Affaire Dreyfus, en toile de fond des combats intellectuels et
picturaux de Signac. Le peintre qui a été tenté par la carrière d’écrivain
dans sa jeunesse, ne mâche ni ses mots ni sa pensée, même lorsqu’il réfléchit
histoire de l’art et peinture, ses propos demeurent accessibles au grand
public, qui découvre au fil des pages un homme aussi sportif qu’intellectuel,
maniant la barre de son bateau aussi bien que son pinceau et sa plume.
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