Une maison sur l'eau, Roman

Emuna Elon

Albin Michel

  • Conseillé par
    1 juin 2021

    Amsterdam, écriture

    C’est ce qui m’a plu dans ce roman : assister à l’écriture d’un roman au fur et à mesure. Nous suivons en effet Yoel à Amsterdam, ses promenades dans les musées de la ville qui l’absorbent jusqu’à en oublier l’heure.

    Et puis, des fragments de son roman viennent s’inscrire au milieu de la narration principal, devenant à leurs tours une narration principale.

    Et l’on sent que ses personnages prennent corps et vivent avec Yoel.

    J’ai aimé Yoel, écrivain en marge de sa famille, et de la vie même, qui découvre l’un de ses petits fils lors de ses pérégrinations.

    Ce récit aurait pu m’embarquer. Malheureusement, le style (ou la traduction) heurté, m’obligeant à relire certaines phrases pour en comprendre la tournure ne m’a pas permis de me laisser couler dans l’histoire. Et c’est bien dommage.

    Sans oublier des mots de vocabulaire inusité (hiérosolymitain, par exemple) qui ont également freiné ma lecture.

    La rue Jacob-Obrechet semble être le centre de la vie des juifs pendant ces années, elle est souvent nommée.

    Un roman sur l’obéissance : le narrateur reconnait que les néerlandais sont un peuple obéissant. Mais certains ont tout de même choisi de désobéir à l’occupant allemand.

    Une lecture qui ne sera pas inoubliable en ce qui me concerne.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des assiettes en porcelaine de Delft bleu et blanc dans lesquels tous les personnages mangent à un moment ou à un autre.