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    30 décembre 2012

    Algérie, boxe

    Ca commence bien : le héros est boxeur et le roman s'ouvre sur un de ses combat. De quoi me faire lâcher prise, mais non : je fais confiance à l'auteur depuis "Fakirs" et "Le gâteau mexicain".

    Chapitre suivant, nous sommes projetés en 1957 en pleine guerre d'Algérie, avec Pascal Verini, jeune homme n'ayant pu éviter son incorporation. Par sanction disciplinaire, il se retrouve au confin d'Orléansville, dans un DOP (pas le shampooing, le Dispositif Opérationnel de Protection comprenez : le centre de torture).

    Pascal et deux camarades refuseront toujours de mettre les pieds à la cave et de participer aux violences, se contentant des tâches quotidiennes.

    Jusqu'au jour où un prisonnier, un kabyle, se retrouve à leur service.

    J'ai aimé ce personnage de Pascal, en marge, pendant un conflit qui ne dit pas son nom, au milieu d'hommes devenus des tortionnaires par plaisir.

    Le côté description d'un combat de boxe m'a moins plu, j'ai à ce propos, survolé allègrement les pages.

    Au final, l'auteur pose la question : peut-il y avoir une vengeance des années plus tard ?

    J'aime beaucoup sa conclusion.

    L'image que je retiendrai :

    Celle de deux hommes, pendant mai 68, cherchant un CRS avec une arme dans leur poche.

    http://motamots.canalblog.com/archives/2012/12/21/25753731.html