- EAN13
- 9782070465873
- ISBN
- 978-2-07-046587-3
- Éditeur
- Folio
- Date de publication
- 10/09/2015
- Collection
- Folio essais (607)
- Nombre de pages
- 800
- Dimensions
- 17,8 x 11 x 3,2 cm
- Poids
- 388 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Seul l’Occident moderne s’est attaché à bâtir l’opposition, donc la discontinuité supposée, entre la nature et la culture. L’anthropologie
perpétue dans la définition même de son objet - la diversité culturelle sur fond d’universalité naturelle - une opposition dont les peuples qu'elle étudie ont fait l’économie. Philippe Descola, professeur au Collège de France, propose ici, à partir de traits communs qui se répondent d’un continent à l’autre, une approche nouvelle des manières de répartir continuités et discontinuités entre l’homme et son environnement : le totémisme, qui souligne la continuité matérielle et morale entre humains et non-humains ; l’analogisme, qui postule entre les éléments du monde un réseau de discontinuités structuré par des relations de correspondances ; l’animisme, qui prête aux non-humains l’intériorité des humains, mais les en différencie par le corps ; le naturalisme qui nous rattache aux non-humains par les continuités matérielles et nous en sépare par l’aptitude culturelle. Chaque mode d’identification autorise des configurations singulières qui redistribuent les existants dans des collectifs aux frontières
bien différentes de celles que les sciences humaines nous ont rendues familières. C’est à une recomposition radicale de ces sciences que ce livre invite.
Professeur au Collège de France dans la chaire d'Anthropologie de la nature et directeur d'études à l'EHESS, Philippe Descola est membre du Laboratoire d'anthropologie sociale qu'il a longtemps dirigé. Il a reçu en 2012 la médaille d'or du CNRS.
perpétue dans la définition même de son objet - la diversité culturelle sur fond d’universalité naturelle - une opposition dont les peuples qu'elle étudie ont fait l’économie. Philippe Descola, professeur au Collège de France, propose ici, à partir de traits communs qui se répondent d’un continent à l’autre, une approche nouvelle des manières de répartir continuités et discontinuités entre l’homme et son environnement : le totémisme, qui souligne la continuité matérielle et morale entre humains et non-humains ; l’analogisme, qui postule entre les éléments du monde un réseau de discontinuités structuré par des relations de correspondances ; l’animisme, qui prête aux non-humains l’intériorité des humains, mais les en différencie par le corps ; le naturalisme qui nous rattache aux non-humains par les continuités matérielles et nous en sépare par l’aptitude culturelle. Chaque mode d’identification autorise des configurations singulières qui redistribuent les existants dans des collectifs aux frontières
bien différentes de celles que les sciences humaines nous ont rendues familières. C’est à une recomposition radicale de ces sciences que ce livre invite.
Professeur au Collège de France dans la chaire d'Anthropologie de la nature et directeur d'études à l'EHESS, Philippe Descola est membre du Laboratoire d'anthropologie sociale qu'il a longtemps dirigé. Il a reçu en 2012 la médaille d'or du CNRS.
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