Grandeurs imaginaires
EAN13
9782070246915
ISBN
978-2-07-024691-5
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Du monde entier
Nombre de pages
384
Dimensions
20 x 13,9 x 2,8 cm
Poids
380 g
Langue
français
Langue d'origine
russe
Fiches UNIMARC
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Grandeurs imaginaires

De

Traduit par

Gallimard

Du monde entier

Indisponible
Dans une grande ville de Russie, dans le courant de l'année 1937, vit une femme douce et aimante, Eulalie, son fils et son père Grigori Voladev, vieillard dépravé, égoïste et gourmand. Un jour, Eulalie est heurtée par un certain Simionov. Celui-ci la raccompagne chez elle et prend l'habitude de lui rendre visite de temps en temps. Un jour de septembre, Grigori est arrêté par le N. K. V. D. Après un emprisonnement douloureux, il est relâché par l'entremise de Simionov. Mais il sait à présent que sa fille connaît sa vraie personnalité : celle d'un «agent secret» de la police. Quand celle-ci lui demande de reprendre son rôle de mouchard, il préfère se suicider. Cependant, la pauvre Eulalie est rejetée par ses anciennes compagnes de bureau qui la tiennent pour une dénonciatrice. Il lui restera à apprendre que le mystérieux Simionov n'est autre que Lioubkine, le tout-puissant chef tchékiste qui, avec l'aide de son complice Soupronov, a fait régner sur la ville un régime de terreur. Lioubkine est compromis à son tour. Il reçoit une mission de Moscou et doit se rendre en Iran. Mais il sait que, de toute façon, qu'il réussisse ou non, on le tuera. Au cours d'une scène d'ivresse il tue sa maîtresse et vient faire ses adieux à Eulalie, qui le démasque enfin. Comment des innocents avouent des crimes et finissent par croire à ces crimes ; ce que la torture physique peut faire d'un homme ; comment, pour fuir leurs doutes, les bolcheviks se précipitaient dans l'action violente ; comment le communisme, né d'une foi, est devenu une machine monstrueuse ; comment aussi une âme innocente et tendre a pu résister à cet écrasement : tels sont les thèmes principaux de ce livre. Livre violent, passionné, qui peint de façon magistrale un
univers désespéré où la victime est unie au bourreau - mais où il reste une «force terrible», celle de la conscience.
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