Les Onze mille verges ou les Amours d'un hospodar, Un roman de Guillaume Apollinaire
EAN13
9791041920600
ISBN
979-10-419-2060-0
Éditeur
CULTUREA
Date de publication
Nombre de pages
120
Dimensions
22 x 17 x 0,7 cm
Poids
200 g
Langue
français
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Les Onze mille verges ou les Amours d'un hospodar

Un roman de Guillaume Apollinaire

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Les Onze Mille Verges ou les Amours d'un hospodar est un roman pornographique de Guillaume Apollinaire (le plus connu de l'auteur), publié en 1907 et simplement signé de ses initiales (« G. A. »).
Résumé et analyse
Il relate l'histoire fictive d'un hospodar moldovalaque, Mony Vibescu, dans un périple qui le mène de Bucarest à Paris, puis dans l'Europe entière et finalement à Port-Arthur (en Chine), où il meurt flagellé par un corps d'armée, accomplissant ainsi sa destinée pour avoir failli à son serment : « Si je vous tenais dans un lit, vingt fois de suite je vous prouverais ma passion. Que les onze mille vierges ou même les onze mille verges me châtient si je mens ! »
Le parcours du héros est ponctué de scènes notablement crues, où Apollinaire explore toutes les paraphilies de la sexualité avec une volonté évidente d'éclectisme : le sadisme alterne avec le masochisme, la zoophilie avec l'ondinisme, la scatophilie avec le vampirisme, la pédophilie avec la gérontophilie et la nécrophilie, l'onanisme avec les orgies, le saphisme avec la pédérastie... L'écriture est alerte, l'humour (noir au besoin) constamment présent, et l'ensemble du roman dégage une impression de « joie infernale », qui trouve son apothéose dans la scène finale.
Historique
La paternité du texte a été longtemps discutée car il n'a jamais été revendiqué explicitement par son auteur. Si l'attribution à l'auteur d'Alcools ne fait aujourd'hui plus de doutes, en 2001 le libraire parisien Jean-Pierre Dutel a découvert que le chapitre « La Blanche Hermine » est composé à partir de deux extraits du roman Odor di femina, amours naturalistes d'Edmond Dumoulin (éd. Auguste Brancart, 1890) et que le reste de l'ouvrage est une traduction adaptée de Kinder-Geilheit (« Lubricités enfantines »), roman publié anonymement à Berlin vers 1900 (Laute's Volksbuchhandlung). Cette deuxième « source » apparaît précisément sous la plume d'Apollinaire dans son carnet de note à la date du 2 mars 1905
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