- EAN13
- 9782714495662
- ISBN
- 978-2-7144-9566-2
- Éditeur
- Belfond
- Date de publication
- 25/08/2022
- Nombre de pages
- 208
- Dimensions
- 22,6 x 14,2 x 2 cm
- Poids
- 290 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Lauréat du Dayton Literary Peace Prize, un court roman stupéfiant d'intensité, un texte riche, souvent dérangeant, sur un passé qui n'en finit pas de résonner.
Je n'ai pas été un nazi. Ce que je veux te raconter ne concerne ni des atrocités, ni un génocide. Je n'ai pas vu les camps de la mort et je ne suis pas qualifié pour en dire un seul mot. J'ai lu le livre de Primo Levi sur ce sujet, comme tout le monde. Sauf qu'en le lisant, nous, les Allemands, nous sommes obligés de penser : Nous avons commis cela.
Longtemps, les questions posées par Callum à son grand-père allemand sur la guerre sont restées sans réponse. Et puis, un jour, Meissner s'est décidé à raconter.
Sa vie de soldat sur le front de l'Est, les débuts triomphants, l'esprit de corps, l'ivresse des batailles, et puis le froid, la faim, la misère. Et surtout l'année 1944 quand lui et ses camarades ont compris que la guerre était perdue ; que tout ce en quoi ils avaient cru, tout ce qui les faisait tenir, l'appartenance à une nation, l'espoir d'une guerre rapide, les rêves de retour, tout était en train de s'écrouler ; que dans la déroute, les hommes ne sont plus des hommes ; que le désespoir vous fait accomplir le pire et que rien, jamais, ne permettra d'expier la faute de tout un peuple.
Je n'ai pas été un nazi. Ce que je veux te raconter ne concerne ni des atrocités, ni un génocide. Je n'ai pas vu les camps de la mort et je ne suis pas qualifié pour en dire un seul mot. J'ai lu le livre de Primo Levi sur ce sujet, comme tout le monde. Sauf qu'en le lisant, nous, les Allemands, nous sommes obligés de penser : Nous avons commis cela.
Longtemps, les questions posées par Callum à son grand-père allemand sur la guerre sont restées sans réponse. Et puis, un jour, Meissner s'est décidé à raconter.
Sa vie de soldat sur le front de l'Est, les débuts triomphants, l'esprit de corps, l'ivresse des batailles, et puis le froid, la faim, la misère. Et surtout l'année 1944 quand lui et ses camarades ont compris que la guerre était perdue ; que tout ce en quoi ils avaient cru, tout ce qui les faisait tenir, l'appartenance à une nation, l'espoir d'une guerre rapide, les rêves de retour, tout était en train de s'écrouler ; que dans la déroute, les hommes ne sont plus des hommes ; que le désespoir vous fait accomplir le pire et que rien, jamais, ne permettra d'expier la faute de tout un peuple.
Commentaires des libraires
Intime et poignant !
La longue lettre d'un grand-père racontant sa version de la guerre à son petit-fils, celle qui n'est pas racontée dans les livres d'Histoire, celle du quotidien des soldats allemands sur le front de l'Est, de la brutalité, celle des sentiments, ...
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Allemagne
Disons-le tout de suite, j’étais assez dubitative en refermant ce livre : où l’auteur avait-il voulu en venir ? Il m’a fallu une nuit de réflexion pour y vois clair. L’auteur de la longue lettre adressée à son petit fils ...
Lire la suiteMourir en soldat
Callum reçoit de son grand-père Meissner une longue lettre relatant son enrôlement dans la Wehrmacht, la déroute de son armée en 1944 face aux russes. À la fierté primitive du devoir de soldat et de l’assurance d’une armée forte se ...
Lire la suiteLongue lettre d’un grand-père allemand à son petit-fils, trouvée dans ses affaires après sa mort, et remise au jeune homme par son oncle. Cet homme a fait la deuxième guerre mondiale sur le front de l’Est, guerre la plus terrible ...
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