Histoire de la violence

Edouard Louis

Seuil

  • Conseillé par (Libraire)
    13 janvier 2016

    Après "En finir avec Eddy Bellegueule", Édouard Louis revient dans "Histoire de la violence", sur le viol et la tentative de meurtre qu'il a subi, un soir de Noël 2012.

    Comment se reconstruire après s'être senti dépossédé de sa propre histoire? C'est ce que ressent Édouard lorsqu'il raconte son viol et les heures passées avec un bourreau qu'il tente coûte que coûte de comprendre, d'abord aux policiers puis à sa sœur. C'est en écoutant à la porte qu'il entend, plus tard, sa sœur, raconter à son mari l'agression qu'il a subi.

    Renouant avec la force de son premier roman, l'auteur, sous deux voix bien distinctes, nous narre, en filigrane la violence du monde. Violence de son agresseur, violence familiale, violence des policiers, et surtout violence des mots qui portent en eux les germes du racisme et de l’intolérance.


  • Conseillé par
    10 janvier 2016

    Quand la violence vous rattrape

    Louanges, malentendu, colère, revanche, succès… tous ces sentiments et ces événements contradictoires avaient salué la naissance d’un écrivain de vingt-et-un ans, Edouard Louis, et la parution de son premier roman: « En finir avec Eddy Bellegueule », Eddy Bellegueule étant de manière étonnante son vrai nom, Edouard Louis son pseudonyme. Sa famille lui avait reproché le portrait qu’il avait brossé de ses origines, de son village, et ses frères et sœurs n’y avaient pas vu ou mal vu l’amour qu’au contraire il leur portait.

    Après cette entrée fracassante dans le monde des lettres, Edouard Louis aurait pu bénéficier d’un peu de répit pour entamer la suite de sa carrière. Il commençait son deuxième livre, lorsqu’il lui arriva quelque chose de terrible: un viol suivi d’une tentative d’homicide. Il s’en est fallu de peu qu’il ne meure étranglé, attaqué par le jeune homme qu’il n’avait pu s’empêcher de laisser monter chez lui… Une folie, certes; de l’inconscience, bien sûr; mais surtout l’incapacité de dire non, d’imaginer le pire…

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