- EAN13
- 9782385080334
- ISBN
- 978-2-38508-033-4
- Éditeur
- CULTUREA
- Date de publication
- 20/08/2022
- Nombre de pages
- 104
- Dimensions
- 21 x 14,8 x 0,5 cm
- Poids
- 147 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Plutarque, dans ce traité, se propose d'expliquer la fable d'Isis et d'Osiris, deux divinités égyptiennes, et de rendre compte des opinions différentes auxquelles cette fable avait donné lieu. « II l'a fait, dit l'abbé Batteux, avec une sorte de gravité religieuse, qui annonce non-seulement les recherches et les soins de l'auteur, mais encore son respect pour le sujet qu'il traite. »
On y remarque, en effet, que Plutarque n'a rien négligé pour s'instruire de tout ce qui pouvait jeter du jour sur une matière si obscure; qu'il a consulté, tous les monuments connus de son temps ; qu'il a porté même ses recherches plus loin que l'Egypte; qu'il a puisé, dans la doctrine allégorique de plusieurs autres peuples orientaux, des objets de comparaison qui pussent donner plus de poids au sentiment qu'il avait embrassé. Il y expose l'opinion de Platon et de son école sur les deux causes opposées, qui produisent tout ce qui se fait dans l'univers, l'une principe du bien, l'autre du mal ; la première toujours occupée à établir dans le monde l'ordre et l'harmonie d'après lesquels il a été formé, et qui sont analogues à sa nature ; la seconde sans cesse appliquée à contrarier les vues de l'autre, à introduire dans l'univers les désordres physiques et moraux qui en troublent l'économie.
Cette opinion, que Plutarque a établie plus d'une fois dans ses ouvrages, et dont il suit la trace à travers les traditions de presque tous les peuples, était son système favori, et il fuit tous ses efforts pour y ramener les interprétations qu'il donne des différentes parties de la fable égyptienne d'Isis et d'Osiris.
On y remarque, en effet, que Plutarque n'a rien négligé pour s'instruire de tout ce qui pouvait jeter du jour sur une matière si obscure; qu'il a consulté, tous les monuments connus de son temps ; qu'il a porté même ses recherches plus loin que l'Egypte; qu'il a puisé, dans la doctrine allégorique de plusieurs autres peuples orientaux, des objets de comparaison qui pussent donner plus de poids au sentiment qu'il avait embrassé. Il y expose l'opinion de Platon et de son école sur les deux causes opposées, qui produisent tout ce qui se fait dans l'univers, l'une principe du bien, l'autre du mal ; la première toujours occupée à établir dans le monde l'ordre et l'harmonie d'après lesquels il a été formé, et qui sont analogues à sa nature ; la seconde sans cesse appliquée à contrarier les vues de l'autre, à introduire dans l'univers les désordres physiques et moraux qui en troublent l'économie.
Cette opinion, que Plutarque a établie plus d'une fois dans ses ouvrages, et dont il suit la trace à travers les traditions de presque tous les peuples, était son système favori, et il fuit tous ses efforts pour y ramener les interprétations qu'il donne des différentes parties de la fable égyptienne d'Isis et d'Osiris.
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