- EAN13
- 9782729710439
- Éditeur
- Presses Universitaires de Lyon
- Date de publication
- 09/08/2021
- Collection
- Hors collection
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Mariages et immigration
La famille algérienne en France
Abdelhafid Hammouche
Presses Universitaires de Lyon
Hors collection
Autre version disponible
Le mariage des immigrés algériens, primo-migrants et enfants d’immigrés, est
pris ici comme indicateur des modifications qui concernent aussi bien les
règles que les enjeux des stratégies matrimoniales. C’est le rapport à la
société d’accueil et au pays d’origine et son évolution, ainsi que celle de la
famille en situation migratoire, qui sont saisis avec les heurts que cela
suscite entre parents et enfants, entre aînés et cadets. Mais c’est aussi la
dynamique propre au regroupement de familles immigrées au sein du quartier et
les différentes formes de vie communautaire qui sont considérées en tant
qu’environnement et ensemble de relations pratiques influant plus ou moins sur
le choix du conjoint. L’étude de 1129 mariages pour l’ensemble de la ville de
Saint-Etienne sur une période de 23 ans (de 1960 à 1982) se conjugue avec une
analyse qualitative à partir d’un des quartiers de la ville pour donner à voir
les aménagements, les négociations, les conflits et les ruptures ou les
compromis au sein des familles. Une typologie où se combinent aire de
recrutement et ethnicité du conjoint différencie le mariage « traditionnel »,
le mariage « négocié » et le mariage « individuel » et reflète les rapports de
force pour la maîtrise de la démarche matrimoniale. Cela révèle des postures
et des dispositions chez les enfants qu’on distingue avec trois figures : le «
sonac » (en continuité), le « bu » (en rupture), Te « lascar » (figé dans l’«
entre-deux »). En contre-point, l’analyse des pratiques matrimoniales dans le
pays d’origine met en exergue des évolutions et surtout un remodelage du lien
communautaire qui ne concerne pas les seuls émigrés.
pris ici comme indicateur des modifications qui concernent aussi bien les
règles que les enjeux des stratégies matrimoniales. C’est le rapport à la
société d’accueil et au pays d’origine et son évolution, ainsi que celle de la
famille en situation migratoire, qui sont saisis avec les heurts que cela
suscite entre parents et enfants, entre aînés et cadets. Mais c’est aussi la
dynamique propre au regroupement de familles immigrées au sein du quartier et
les différentes formes de vie communautaire qui sont considérées en tant
qu’environnement et ensemble de relations pratiques influant plus ou moins sur
le choix du conjoint. L’étude de 1129 mariages pour l’ensemble de la ville de
Saint-Etienne sur une période de 23 ans (de 1960 à 1982) se conjugue avec une
analyse qualitative à partir d’un des quartiers de la ville pour donner à voir
les aménagements, les négociations, les conflits et les ruptures ou les
compromis au sein des familles. Une typologie où se combinent aire de
recrutement et ethnicité du conjoint différencie le mariage « traditionnel »,
le mariage « négocié » et le mariage « individuel » et reflète les rapports de
force pour la maîtrise de la démarche matrimoniale. Cela révèle des postures
et des dispositions chez les enfants qu’on distingue avec trois figures : le «
sonac » (en continuité), le « bu » (en rupture), Te « lascar » (figé dans l’«
entre-deux »). En contre-point, l’analyse des pratiques matrimoniales dans le
pays d’origine met en exergue des évolutions et surtout un remodelage du lien
communautaire qui ne concerne pas les seuls émigrés.
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